Linguistique de terrain

Les linguistes qui travaillent sur les langues peu décrites ont la lourde tâche de procéder à la fois au recueil de données de terrain et aux premières ébauches d’analyses.

Il est assez rare de trouver des analyses formalisées à cette étape de la recherche. Pourtant, fournir rapidement des ressources pour des langues peu décrites, voire en danger, est un enjeu aussi important que de mettre à disposition des données de terrain. Les outils actuels permettent d’implémenter rapidement les analyses, comme le montrent des travaux tels que Ekoukou (2015) et Duchier & al. (2014) par exemple.

Le projet DEMETER vise à développer l’utilisation des métagrammaires par les linguistes de terrain en favorisant les échanges entre TAListes et linguistes descriptivistes.

 

Références :

  • Duchier, D., Lampitelli, N., Magnana-Ekoukou, B., Parmentier, Y., Petitjean, S., & Schang, E. (2014, November). Décrire informatiquement une langue naturelle: application à quelques langues d’Afrique. Colloque du CLAD, Dakar.
  • Ekoukou, B. M. (2015). Description de l’Ikota (B25), langue bantu du Gabon. Implémentation de la morphosyntaxe et de la syntaxe (Doctoral dissertation). Orléans.

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